Claude Bourguignon, agronome indépendant, dresse un bilan alarmant de l'état des sols du monde et dénonce leur mode d'exploitation non durable.
Par le même passionnant et optimiste Claude Bourguignon, quelques considérations sur un ensemble de sujets liés à l'agriculture et à l'élevage.
Petit topo sur l'enjeu crucial des semences :
Les solutions offertes par l'agrobiologie :
"Dépassant la simple dénonciation d'un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, Coline Serreau nous invite dans « Solutions locales pour un désordre global » à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts d'une terre trop longtemps maltraitée et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne."
La France, vieille nation qui a longtemps fait partie du club très restreint des grandes puissances mondiales, a perdu son autonomie en se fondant dans l'Union Européenne.
Qui a voulu cet abandon de souveraineté ?
Comment fonctionne et qui dirige réellement l'Union Européenne ?
S'agit-il d'une démocratie ?
Agit-elle dans l'intérêt des citoyens ?
François Asselineau, énarque, ex inspecteur des finances françaises ayant travaillé des années dans les cabinets ministériels, révèle les origines et les objectifs réels du "projet européen". Un projet qui a bien moins affaire avec la paix, qu'avec la constitution d'un marché cohérent pour les multinationales...
A l'aide de données chiffrées, de textes constitutionnels et de citations, il dépeint la situation réelle de la France - et donc des français - dans le monde d'aujourd'hui.
Une conférence STUPÉFIANTE, incontournable, pour comprendre : "Qui gouverne réellement la France" en ce début de millénaire.
Mais alors...
A quoi servent les députés nationaux ?
A quoi servent les députés européens ?
Le gouvernement national est, quelles que soient ses options politiques, logiquement l'exécutif local des décisions prises en hauts lieux...
A quoi sert donc de voter ?
Peut-on sortir de cette situation ? Est-ce souhaitable ?
François Asselineau répond dans une conférence magistrale intitulée "Les 10 raisons qui imposent de sortir de l'Europe".
Dans un style plus intimiste Étienne Chouard, professeur d'économie, répond à son tour en proposant une bibliographie pour nous permettre d'aller plus loin sur chacun des sujets traités.
Conclusion :
La France n'existe déjà quasiment plus. Tout au plus est-ce une région touristique de l'Europe. Son management est assuré par une petite équipe de technocrates à la solde des multinationales, des banquiers et autres instituts financiers transnationaux, qui après avoir ruiné les pays du Tiers-Monde et le peuple américain s'attaquent désormais au "marché européen".
L'Union Européenne est une arnaque, un piège ourdi pendant des décennies, dont il faut sortir avant la ruine des nations et la paupérisation totale des peuples qui la constituent.
Le néolibéralisme est une doctrine économique conçue au début du 20ième siècle sous l'impulsion des syndicats patronaux américains, pour réagir aux pressions idéologiques interventionnistes de la classe ouvrière, fustigeant déjà un capitalisme débridé générant ses propres crises (de surproduction) et un chômage de masse.
Il s'agissait donc de rénover les thèses de l'économie libérale jugée responsable de la grande dépression des années 30. Il s'agissait également de structurer un fond théorique à même de contrer l'influence grandissante du socialisme dans le monde.
Patiemment élaborée sur plusieurs décennies, la doctrine néolibérale trouva au début des années 50 en la personnalité de l'universitaire Milton Friedman un défenseur farouche, qui se fit le devoir d'en faire la promotion - à travers "l'école de Chicago" - et devint depuis lors l'économiste de référence pour les gouvernements successifs des États-Unis.
"La stratégie du choc", le documentaire tiré de l'ouvrage écrit par Naomi Klein en 2007 et illustré par Michael Winterbottom et Mat Whitecross grâce à des fonds d'archives couvrant les événements historiques des 40 dernières années ; présente la progression et les faits d'armes de cette doctrine dans le monde, depuis son adoption par l'oligarchie américaine.
"L'encerclement. La démocratie dans les rets du néolibéralisme.", documentaire québécois réalisé par Richard Brouillette (2008) détaille les origines historiques du néolibéralisme. Il en présente les arguments et fondements théoriques, puis relaie les critiques qu'on peut lui opposer. Il détaille les champs économiques et sociaux auxquels le néolibéralisme s'est particulièrement intéressé. Il explique en quoi il a profondément bouleversé le fonctionnement du monde contemporain, au point de l'avoir mené aux lisières de la banqueroute généralisée actuelle. Il dévoile enfin les mobiles de l'administration américaine qui l'a érigée en dogme et l'utilise comme instrument central de sa domination sur les autres nations, par l'intermédiaire d'institutions internationales.
Avec le reportage de John Kampfner "Mondialisation, comment le FMI fabrique la misère" réalisé en 2000 pour la BBC et diffusé en France dans Lundi Investigation sur Canal+ ; nous pouvons observer de façon concrète comment une poignée de multinationales légitimées par la Banque Mondiale, a pu mettre sous domination totale la population du Ghana.
"Confessions d'un assassin économique" est le témoignage de John Perkins, chargé - avec d'autres - par le gouvernement américain de vassaliser les pays "en voie de développement" par tous les moyens...
Les conflits armés "visibles" dans lesquels les États-Unis sont constamment engagés depuis 1945, ajoutés aux actions secrètes de la CIA (l'agence travaillant dans l'ombre à la "défense" des intérêts américains) relayées dans ce mini documentaire humoristique, prouvent que l'impérialisme américain - sa volonté quasi maladive de contrôler tout ce qui pourrait nuire de près ou de loin à son hégémonie tant militaire qu'idéologique - a été la source de quasiment tous les maux du monde depuis le milieu du siècle dernier.
Conclusion :
La mythologie décrivant l'Amérique, comme une nation apportant avec elle la démocratie au monde, prend un sacré coup dans l'aile avec ce dossier. Si elle n'a que peu participé à la colonisation territoriale, l'Amérique s'est largement rattrapée pour devenir la plus grande puissance colonisatrice moderne, agissant par le biais des mécanismes de crédit et des institutions financières internationales...
Dans un style (américain) déplorable, une enquête sidérante menée par Jesse Ventura (gouverneur du Minnesota de 1999 à 2003) sur le vaste réseau de camps de rétention maillant le territoire américain.
Conclusion :
En ces temps où l'extension de la loi martiale (validée le 31 décembre 2011 par Obama) permet aux forces de police d'interpeller puis de séquestrer n'importe quel citoyen pour une durée indéfinie, sans avocat ni procès ; les américains ont du souci à se faire.
Et si l'hypothèse d'une pandémie orchestrée reste une hypothèse, les troubles sociaux qu'engendrent les crises économiques de grande ampleur - comme celle dans laquelle nous sommes plongés - laissent facilement imaginer à quoi peuvent servir ces 600 prisons, vides pour le moment...
"Food, Inc. décortique les rouages d’une industrie qui altère chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir comment est fabriqué ce que nous mettons dans nos assiettes. Derrière les étiquettes pastorales de "produits fermiers", il découvre le tableau bien peu bucolique que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : conditions d’élevage et d’abattage du bétail désastreuses, collusion entre les industriels et les institutions de régulation, absence de scrupules environnementaux, scandales sanitaires..."
"Pour réaliser "Notre poison quotidien" Marie-Monique Robin a enquêté sur les substances chimiques présentes dans notre alimentation : conservateurs, colorants, anti-oxydants, résidus de pesticides...
Sont-elles responsables des maladies qui frappent les pays développés : cancers, diabète, obésité ou maladies neuro-dégénératives ?
La réglementation protège-t-elle efficacement les consommateurs ?
La journaliste d'investigation a recueilli les témoignages de tous les experts impliqués dans le système de règlementation, la recherche ou l’utilisation des produits chimiques et les a mis face à leurs contradictions."
Sans réels contrôles, l'industrie agroalimentaire joue avec la santé des plus fragiles :
"Les emballages qui tuent" un documentaire spécifique sur la toxicité des emballages alimentaires...
Un article sur le sang des français. Verdict : très contaminé aux polluants chimiques et aux métaux lourds.
Et quand ce n'est pas avec la chimie que l'industrie agroalimentaire souille les aliments, elle les irradie pour pouvoir les conserver plus longtemps :
Plus d'infos sur l'irradiation des aliments, ainsi que la liste des aliments qui peuvent être ionisés en France.
Conclusions :
Bourrée de chimie et sans valeur nutritionnelle, la nourriture industrielle favorise les maladies et livrent des bataillons de souffreteux à l'industrie pharmaceutique. L'industrie pharmaceutique étant une branche de l'industrie pétrochimique - qui a fourni les intrants de synthèse à l'industrie agroalimentaire - la boucle infernale est bouclée, sans aucune considération pour toute la souffrance engendrée, ni pour les pollutions qui en découlent.
Ajoutez à cela la tendance "naturelle" de l'industrie à vouloir conquérir toujours plus de parts de marché, à réduire ses coûts pour offrir au consommateur des produits toujours moins chers au détriment de leur qualité et des conditions de vie de ses employés, à acheter le silence des instances censées les réguler ; et on aboutit à un véritable cauchemar. Le cauchemar d'une société totalitaire marchande dans laquelle la nourriture est produite par des esclaves pour de futurs malades.
L'alimentation, qui est un des piliers de la santé, ne peut être aveuglément confiée à l'industrie. Si la nourriture industrielle est moins chère, c'est qu'elle ne prend pas en compte le coût invisible mais inestimable de la santé sur le long terme.
La bonne nouvelle c'est qu'en tant que consommateurs, nous sommes les acteurs centraux du système productif. Ce sont nos achats qui orientent la production. Dans chaque choix, nous décidons de promouvoir une économie ou une autre. Pensez-y !
Devenez des consomm'acteurs en :
- achetant aux entreprises qui respectent les droits des travailleurs, la vie des animaux et l'environnement.
- achetant des produits de saison, locaux, bios.
- préférant la vente directe aux circuits longs de la grande distribution.
- cultivant votre potager et en cuisinant vous-même vos aliments.
- exigeant des repas de qualité dans les écoles.
Aucun grand média français n'est indépendant des pouvoirs de la guerre et de l'argent.
Malgré la manne publicitaire dont ils bénéficient, le bilan comptable des médias est constamment négatif. Pourquoi des capitaines d'industrie, qui doivent leur fortune à la pertinence des choix qu'ils ont fait, se chargeraient-ils d'entreprises déficitaires ?
Elles doivent bien leur rapporter quelque chose....
Réponse : Les médias sont des investissements dans des outils "d'influence". Ils servent à faire tourner une autre partie de leur business.
Pour cette simple raison, on ne peut accorder une pleine confiance à l'information qu'ils diffusent. Chercher l'intérêt qu'il y a à présenter les faits selon l'angle choisi, doit toujours être un préalable à leur analyse.
Dans le domaine de l'information, les intérêts privés coïncident rarement avec l'intérêt général. L'indépendance de la presse était pourtant une des exigences du Conseil National de la Résistance au sortir de la 2ième guerre mondiale. Son programme énonçait clairement que pour rétablir la démocratie, il fallait restaurer "la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères".
A peine 70 ans plus tard il ne reste rien de cette indépendance et on a pu assister aux manipulations régulières, auxquelles les médias ont participées. Notamment pour lancer le pays dans des conflits armés sous de faux prétextes (Bosnie, Afghanistan, Libye et maintenant Syrie) mais également pour donner une vision partiale de l'Europe, de l'Euro et de la crise actuelle ; ou encore pour effrayer les populations, puis vanter l'intérêt de vaccins inutiles ou dangereux...
Des médias alternatifs sérieux, souvent tenus par des journalistes indépendants, existent :
Des dizaines de blogs tenus par des citoyens investis complètent cette offre. Baladez-vous, allez à la rencontre du travail de leurs auteurs, en ne perdant pas de vue que nous sommes en pleine "guerre de l'information" ; que certains sites sont justement élaborés pour discréditer toute voix dissidente. Avec un peu de bon sens, vous repérerez rapidement les sources et les auteurs fiables.
Bachar El Assad martyriserait son peuple, comme Kadhafi avant lui. Les grands médias nous détaillent le compte de ses victimes et l'atrocité de ses exactions tous les jours. Pourtant des journalistes indépendants (doc1), des observateurs civils (doc2) et même des syriens de Syrie (doc3) nous affirment le contraire sur Internet, où la parole n'est pas censurée.
Nous avons donc affaire à un scénario élaboré par l'OTAN pour renverser Bachar El Assad et prendre la contrôle de la Syrie. Le même scénario que celui appliqué pour envahir la Libye récemment (voir le dossier dédié) ; et pour désintégrer la Yougoslavie avant elle en 1998 - puisqu'il est maintenant de notoriété publique que la guerre du Kosovo a été montée de toutes pièces par les américains pour, entre autres, placer leur plus importante base militaire d'Europe sur ce micro état désormais "indépendant". L'ex commandant suprême des forces de l'OTAN, le général Wesley Clark, confirmera que l'objectif syrien est dans l'agenda US depuis 2001 (doc4).
Le scénario, désespérément récurrent, comprend donc
la diffusion à l'échelle mondiale de fausses informations sur les régimes visés et l'envoi ou l'utilisation de mercenaires, agents, hordes "rebelles" sur place, pour semer la terreur dans la population, tout en faisant croire que ces fauteurs de trouble sont à la solde du pouvoir en place. Ceci, le temps que le conseil de sécurité des Nations-Unies, après quelques résolutions, autorise une guerre humanitaire - oxymore s'il en est - pour "sauver" les populations meurtries.
Les syriens pourront-ils échapper au destin que les américains leur ont tracé ?
Il essaient de toutes leurs forces, en invitant des observateurs de tous pays et en organisant des manifestations monstres de soutien à leur dirigeant (doc5). Malheureusement ceci n'est pas relayé par les grands médias, et pour cause. En France par exemple, tous les médias importants sont tenus par de grands groupes vivant de la guerre et des juteux marchés de la reconstruction qui s'ensuit (doc6).
Le salut des syriens semble donc devoir tenir aux accords politico-économiques que Bachar El Assad a passé avec la Russie et la Chine. En effet, ces deux états géants et puissamment armés menacent l'Amérique, en cas d'attaque, de lancer la 3ième Guerre Mondiale... (doc7)
* * *
1/ Thierry Meyssan, journaliste français indépendant reconnu dans le monde entier et menacé par l'actuel gouvernement français, s'est rendu en novembre 2011 en Syrie et y a enquêté. Il fait le point sur les mensonges et vérités concernant ce pays dans un article sans appel. Et en vidéo ici :
2/ Alain Soral, intellectuel dissident et auteur de "Comprendre l'empire" est allé en aout 2011 en Syrie. Si ses options politiques sont discutables, son indépendance sur le sujet semble évidente.
3/ Une syrienne, révulsée par le traitement médiatique occidental de la situation de son pays témoigne sur le site d'information alternative et participative "Rue 89".
4/ L'ex commandant suprême des forces de l'OTAN, le général Wesley Clark, révèle dans une interview en 2007 que l'objectif syrien est dans l'agenda US depuis 2001.
5/ Pour éviter de subir le même sort que les libyens, les syriens se mobilisent en se rendant en masse à une manifestation de soutienle 12 octobre 2011 qui regroupa 1 million de personnes.
6/ Pour comprendre pourquoi tous les grands médias sont unanimes sur un mensonge :
7/ La Chine et la Russie, qui ont des intérêts économiques avec la Syrie et qui s'inquiètent de l'appétit démesuré des américains pour les richesses mondiales, ont opposé leur véto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant une intervention militaire. Coutumiers du fait que les américains lancent des opérations sans même attendre les autorisations "légales" de l'ONU, les dirigeants russes et chinois ont en plus validé un accord de principe, qui menace ni plus ni moins l'Amérique d'un conflit nucléaire mondial en cas d'attaque intempestive de la Syrie.
Conclusions :
Comme pour le récent renversement de Kadhafi, nous vivons en direct une opération de manipulation de masse, orchestrée par le complexe militaro-industriel des états occidentaux. Il n'y a pas un journaliste "aligné" pour émettre le moindre doute quant à la version officielle. Pas étonnant, puisque ceux qui oseront dire quelque chose seront discrédités et bannis à jamais de l'espace médiatique, comme Thierry Meyssan. Plus tard, quand le mal sera fait, il y aura bien quelques voix fluettes pour reconnaitre qu'on avait aucune preuve de ce qui a mené nos états au combat. Tristes déclarations à posteriori qui n'auront pour objet que de permettre à leur auteur de se regarder dans une glace jusqu'à la prochaine fois. Informez-vous ! De nombreux sites travaillent à regrouper des informations alternatives. La presse papier meurt ? C'est bien de sa faute et c'est tant mieux ! Internet a libéré l'information, à nous de nous libérer maintenant de l'emprise des vieux médias et de leur propagande grossière. Être libre demande assurément plus d'efforts que de rester comme une oie qu'on gave chaque jour devant son petit écran ...
Les pouvoirs qui prétendent vouloir libérer les peuples du joug de leur tyran, organisent au contraire des massacres de civils dans l'ombre. Bientôt, ils espèrent pouvoir débarquer sur leur territoire et y piller les richesses nationales, tout cela financé par nos impôts. Les populations sont donc bien toujours les dindons de la farce. Si dans les pays moins "développés", elles n'ont pas accès à une information libre, nous nous avons tout à portée de souris. Notre ignorance est d'autant plus coupable et inexcusable. Comment reprocher à l'abuseur d'abuser, s'il ne trouve en face de lui que des gogos ? Dans un monde qui a viré au totalitarisme marchand, les seuls contre-pouvoirs sont notre intelligence, notre curiosité et le désir impérieux d'arrêter d'être pris pour des cons.